Facebook a décidé de lutter contre le partage de fausses informations via son site. A cette fin il a pris des mesures expérimentales en Allemagne, où les contenus d’information contestées, notamment, par un portail de journalisme d’investigation, seront marquées d’un point rouge.
Le débat sur la propagation de « fake news » (fausses informations) a été particulièrement poignant lors de la récente élection présidentielle américaine, où les deux partis se sont accusés de partager des contenus d’actualité faux ou inexactes afin de manipuler l’opinion. Une suspicion qui a été confirmée par les rapports sur l’ingérence russe dans le cycle électoral dans des rapports conjoints des agences de renseignement américaines.
Les réseaux sociaux – notamment Facebook – ont été largement pointés du doigt dans ce processus de désinformation. Son rôle pourrait en faire à terme – si ce n’est déjà le cas – un média à part entière. Afin d’écarter les critiques, le géant du Web californien a décidé de lancer un projet test en Allemagne : le groupe de Mark Zuckerberg a dévoilé son « Journalism Project », selon lequel des professionnels de l’information vont vérifier la véracité des informations qui transitent sur le site. A l’image du Financial Times, les contenus douteux seront marqués d’un point rouge.