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Obama décide de la remise en liberté de Chelsea Manning

Barack Obama a annoncé mardi soir une nouvelle vague de grâces et de réduction de peines – dont l’ancienne source de l’affaire WikiLeaks. Pour rappel, en 2010, Chelsea Manning – alors Bradley Manning – communiquait 700 000 documents confidentiels de l’armée américaine ainsi que 250 000 télégrammes du département d’état au site d’information fondé par Julian Assange. CE contenu, un fois trié at classé, avait été publié par plusieurs médias partenaires – dont le New York Times, The Guardian et Le Monde – entre avril et novembre 2010.

Accusée de trahison, la lanceuse d’alerte avait écopé, en août 2013, d’une peine de 35 ans de prison. Elle avait entre-temps officiellement changé de sexe. En juillet 2016, Chelsea Manning avait déjà tenté de mettre fin à ses jours après le refus de l’armée qu’elle se fasse opérer. En 2012, le rapporteur de l’ONU sur la torture avait déjà jugé que le traitement de la prisonnière était cruel, inhumain et dégradant. Barack Obama a choisi de commuer sa peine, mois de 72 heures avant l’investiture de son successeur républicain, Donald Trump. Elle sera libre le 17 mai 2017.

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