L’Assemblée nationale vénézuélienne, passée aux mains de l’opposition il y a un an, a voté lundi « l’abandon de poste » du président Nicolas Maduro pour « manquements à ses devoirs ». Une décision contestée dès le surlendemain par le Tribunal suprême.
Lundi, les députés du parlement vénézuélien ont approuvé à la majorité l’abandon de poste de Nicolas Maduro pour « manquement aux devoirs » de sa fonction. Ceux-ci ont pointé du doigt la responsabilité du président de la République dans la crise économique et l’inflation, la pénurie de nourriture et de médicaments, ou encore la délinquance qui frappe le pays.
Le Tribunal suprême de justice (TSJ) du Venezuela a estimé mercredi que cette décision était nulle et non avenue. Pour la cour, le parlement s’est placé en situation de « refus d’autorité ». « Toutes les décisions prises par lui depuis ce jour sont donc nulles » a précisé ce dernier.
Depuis un an, presque toutes les décisions du Parlement vénézuélien ont été invalidées par le Tribunal suprême de justice – notamment l’investissement l’an dernier de trois députés anti-chavistes, malgré les soupçons entourant leur élection.