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Les brésiliens battent le pavé contre la corruption

Ce dimanche, des manifestations ont été organisées dans 80 villes du Brésil en soutien à l’opération « Lava-Jato » une enquête de la police fédérale du Brésil qui a commencé en mars 2014 autour du scandale Petrobras. Cette affaire de corruption et de blanchiment d’argent implique ledit groupe pétrolier, et un nombre alarmant de personnalités politiques. Ces derniers sont poursuivis pour trafic d’influence et une implication dans des contrats publics surfacturés. Les sommes détournées sont colossales – plus de 3,5 milliards d’euros.

Aujourd’hui, toute la classe politique brésilienne tremble. Car un nombre sans cesse grandissant de dirigeants semblent impliqués. Dans le collimateur de de la justice on copte déjà Luiz Inacio Lula da Silva, président de 2003 à 2010 et figure emblématique de la gauche brésielienne, son bras droit et dauphin, Dilma Rousseff (2011-2016), des membres éminents du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB) de l’actuel chef d’Etat Michel Temer – dont deux ministres ont déjà dû démissionner.

En outre, Aecio Neves, ancien candidat à la présidence, ou encore Geraldo Alckmin, gouverneur de Sao Paulo, potentiel présidentiable, qui feraient l’objet d’une enquête de la Cour suprême.

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