Les factions rebelles syriennes ont annoncé lundi leur décision de ne pas prendre part au nouveau round de pourparlers de paix prévu cette semaine à Astana sous l’égide de la Russie et la Turquie. Ils accusent le régime de violations répétées du cessez-le-feu.
Le porte-parole de la délégation de l’opposition armée syrienne, Oussama Abou Zeid, a fait connaitre la volonté des factions rebelles syriennes de ne pas participer au nouveau cycle de pourparlers de paix avec des responsables du gouvernement syrien, mardi et mercredi à Astana, au Kazakhstan. Ces pourparlers sont organisés par la Russie et l’Iran, qui soutiennent le régime syrien, ainsi que la Turquie, qui parraine des groupes rebelles.
Ce dernier a expliqué cette décision, soulignant « des promesses non tenues liées à la cessation des hostilités ». Pour rappel, un cessez-le feu avait été décrété en décembre à l’initiative de Moscou. « Le régime et les milices [prorégime] continuent de bombarder, déplacer [des civils] et faire le siège [de localités syriennes] », a-t-il déploré.
« Nous avons décidé de ne pas participer car la solidification du cessez-le-feu n’a pas eu lieu », a ajouté Ahmad Othman, un commandant de la fraction Sultan Mourad qui participait lui aussi aux négociations.