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Afghanistan : l’OTAN veut dépêcher de nouvelles troupes

Après l’attentat contre ses forces déployées en Afghanistan, l’OTAN appelle à l’envoi de plus d’hommes sur le terrain. « Il ne s’agit pas de retourner à une mission de combat, a assuré Jens Stoltenberg, le Secrétaire général de l’OTAN. Il s’agira d’une mission de formation, d’assistance et de conseils parce que j’ai la ferme conviction que la meilleure réponse que nous pouvons apporter au terrorisme, la meilleure arme que nous avons contre le terrorisme, c’est de former les forces locales contre le terrorisme »

Le général John Nicholson, commandant des forces de l’OTAN et américaines dans le pays, avait déclaré en février que l’Alliance manquait «de quelques milliers » de soldats pour s’assurer du succès de la mission de soutien auprès des forces afghanes. Les appels de phares se sont depuis multiplié pour inciter à l’envoi d’un contingent d’un millier de soldats anglais. La Première ministre britannique, Theresa May, a eu des entretiens mercredi à Downing Street avec Jens Stoltenberg plus tôt cette semaine. Cette dernière y a réaffirmé son intention d’honorer l’appel de l’OTAN.

Lors des discussions du prochain Sommet de l’OTAN, à Bruxelles le 25 mai, il y aura un certain nombre de questions, notamment la détérioration de la situation en matière de sécurité sur place. La réunion visera notamment à encourager les autres pays à jouer leur rôle de soutien à l’OTAN, a déclaré la Première ministre britannique à la suite de cette rencontre. Pour cette réunion des principaux membres de la coalition autour de la problématique de l’organisation État islamique, un responsable de l’Otan a déclaré à l’AFP, sous couvert de l’anonymat, que des annonces étaient en préparation.

Le Danemark, autre pays membre de l’Otan, s’est dit mardi ouvert à l’envoi de renforts en Afghanistan. « Je peux dire de manière générale que nous accueillons positivement l’idée d’accroître notre présence en Afghanistan », a déclaré le ministre de la Défense Claus Hjort Frederiksen, aux côtés du secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis. L’Alliance, depuis la fin de sa mission de combat en 2014, ne maintenant plus sur place qu’une force d’environ 13 300 hommes.

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