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Une participation en baisse lors des législatives algériennes

Les législatives du 4 mai tenues en Algérie ont été marquées par une abstention massive. Avec un taux de participation de 35,37 % (chiffres du Conseil constitutionnel), largement moins d’un inscrit sur deux a voté. Une douche froide pour le régime qui voulait 50 % à 55 % de participation.

Depuis 2002, la même majorité parlementaire menée par le parti au pouvoir le Front de libération nationale (FLN) et ses alliés, notamment le Rassemblement national démocratique (RND). Ensemble, au terme de ce scrutin, ils totalisent 264 sièges sur 462 à l’Assemblée populaire nationale.

Cependant, le parti vainqueur collecte sensiblement moins de suffrages qu’il n’y a eu d’abstentionnistes. Avec une différence de 398 976 votants par rapport au dernier suffrage, la baisse d’intérêt des algériens pour les élections nationales continue de progresser.

Ce désintérêt, d’après le sociologue Nacer Djabi vient de l’immobilisme absolu de la scène politique nationale : « Il n’est pas normal qu’un parti reste au pouvoir plus de cinquante ans. Or le seul moyen dont ils disposent pour dire « non » est l’abstention. »

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