Après l’attentat de Londres qui a fait sept morts, survenu 15 jours après l’attaque de Manchester, les réseaux sociaux sont une nouvelle fois dans le collimateur de Theresa May. Pour la dirigeante britannique, ils constituent « des espaces sûrs » pour les terroristes. Aussi a-t-elle appelé les « Etats démocratiques alliés » à nouer « des accords internationaux pour réguler le cyberespace et empêcher la propagation de l’extrémisme et du terrorisme ».
Pour elle, seuls des accords internationaux des régulation du cyberespace et de contrôle des informations postées sur les réseaux sociaux, permettront de lutter efficacement contre le terrorisme. Côté français, Emmanuel Macron a appelé pendant sa campagne à une « discussion franche avec les grands groupes de l’Internet. » Un appel qui a reçu un accueil mitigé des géants du web. Dans un communiqué, Facebook a par annoncé faire « déjà beaucoup » pour lutter contre la diffusion de messages terroristes et a assuré vouloir « créer un environnement hostile au terrorisme. »