Dans un entretien publié ce matin par le Handelsblatt, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, propose de donner plus de temps aux pays de la zone euro pour trouver un accord sur la question de la dette grecque.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), tente de surmonter le désaccord entre les différents créanciers de la Grèce. Les pays européens n’ont en effet pas su se mettre d’accord sur les mesures d’allègement de la dette d’Athènes que le Fonds réclame.
« Si les créanciers ne sont pas encore parvenus au point où ils sont en mesure d’accepter et de respecter nos hypothèses, s’il leur faut davantage de temps pour y parvenir, nous pouvons admettre cela et leur accorder un peu plus de temps », peut-on lire dans cet entretien.
Pour rappel, le FMI défend un allègement de la dette grecque (179% du PIB), et à dores e déjà annoncé refuser de participer au nouveau plan de sauvetage (86 milliards d’euros) à moins que les autres créanciers d’Athènes consentent à un rééchelonnement des remboursements dans le temps.
Avec les élections législatives allemandes en septembre, Angela Merkel botte en touche. Pourtant, la Grèce a besoin de liquidités pour rembourser en juillet 7,5 milliards d’euros d’anciennes créances. Or, sans accord sur la dette, pas de nouvelle tranche d’aide.