Ce lundi, le chef de l’Etat recevait à l’Elysée son homologue ukrainien, Petro Porochenko. Au terme de leur rencontre, celui-ci a rappelé que Paris s’opposait formellement contre l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014. Le rattachement de cette région, qui a suivi son invasion via un référendum contesté, est en effet jugé illégal par Kiev et les Occidentaux. « La France est attachée à la souveraineté de l’Ukraine dans ses frontières reconnues », a jouté Emmanuel Macron.
« J’ai réaffirmé au président Porochenko ma volonté de poursuivre le processus de Minsk et d’obtenir avant le G20 un échange nourri dans le format Normandie, avec la présence pour un temps de l’OSCE », a poursuivi le président français. Il faut se donner « encore quelques mois pour réussir » a-t-il conclu. LA présence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est cependant contentieuse dans les régions de l’est de l’Ukraine, où des rebelles armés ainsi que des soldats russes contestent encore l’autorité de Kiev.
En avril dernier, l’Organisation) déplorait la mort d’un de ses observateurs de nationalité américaine, tué dans l’explosion d’une mine au passage d’une patrouille dans l’Est de l’Ukraine, tenu par les rebelles.