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La France publie deux listes de biocides et de pesticides susceptibles de contenir des perturbateurs endocriniens

Les ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture ont mis en ligne, jeudi 13 juillet, sur leurs sites respectifs, une liste élaborée conjointement présentant les noms d’environ un millier de biocides (insecticides pour la maison, produits de protection du bois ou pour l’hygiène vétérinaire), et près de 600 phytosanitaires (fongicides, herbicides, insecticides) suspectés de contenir des perturbateurs endocriniens.

Cette annonce est le résultat l’adoption, le 4 juillet à Bruxelles, des critères d’identification des perturbateurs endocriniens. Il s’agit aussi d’un revirement significatif pour la France, qui y était farouchement opposée, du temps où Ségolène Royal était ministre de l’environnement.

Pour rappel, ces produits chimiques participent à l’augmentation d’une multitude d’affections « modernes » comme l’infertilité, la puberté précoce, les malformations génitales, certains cancers, les troubles de développement du cerveau ou encore le diabète et l’obésité.

Le texte a été salué comme une avancée par le ministre de l’Ecologie Nicolas Hulot. Il y voit un premier pas vers l’interdiction de certaines substances. Pour le militant écologiste, le texte est cependant « insuffisant en l’état ». Ces réserves sont cependant partagées par nombre d’ONG qui critiquent son manque d’ambition.

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