L’ancien président ivoirien en prison à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, a vu sa demande de libération rejetée mercredi. Une décision remise en cause par la chambre d’appel de l’institution, qui estime qu’il faut davantage compte du dossier médical de l’ex-président ivoirien.
Une sortie pour Laurent Gbagbo ? « La chambre d’appel décide d’annuler la décision remise en question et ordonne à la chambre de première instance de mener un nouvel examen quant à savoir si M. Gbagbo devrait continuer à être détenu ou devrait être libéré avec ou sans conditions », a déclaré le juge Piotr Hofmanski, faisant état d’« erreurs » lors du premier jugement.
En question, l’état de santé de l’homme, aujourd’hui âgé de 72 ans. Le procès, qui devrait durer trois à quatre ans, s’est ouvert le 28 janvier 2016 à La Haye – mais de fait, Gbagbo est détenu depuis 2011. L’ex-dirigeant était censé rester incarcéré à la Haye pendant toute la durée de son procès pour crimes contre l’humanité commis lors de violences post-électorales ayant déchiré la Côte d’Ivoire en 2010-2011.