Le devenir de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien est au cœur des préoccupations de la semaine diplomatique qui s’ouvre pour l’ONU. Dans un contexte de dénonciation par la nouvelle administration américaine, le Président français tente de jouer l’apaisement.
Un peu plus de deux mois après avoir été reçu aux Invalides avant d’assister au défilé du 14-Juillet, Donald Trump accueillait Emmanuel Macron ce lundi 18 septembre dans un palace de New-York. Objectif affiché de cette rencontre pour le jeune français : faire changer de position son homologue américain sur la question épineuse du nucléaire iranien. Ce dernier avait en effet qualifié l’accord de Vienne, conclu le 14 juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie et Allemagne) d’« horrible erreur » qu’il fallait « déchirer ».
Alors qu’une nouvelle romance semble unir les deux dirigeants, Emmanuel Macron entend sauver l’arraché après plus d’une décennie de négociations. Il a d’ailleurs rencontré le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, dans la lancée. « Il est essentiel de maintenir l’accord pour éviter une spirale de prolifération et encourager ainsi les parties les plus dures en Iran à se lancer dans l’acquisition de l’arme atomique », avait expliqué dans la matinée le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Côté américain, la question est toujours « à l’étude ».