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L’Algérie se divise sur un cinquième mandat pour Bouteflika

L’Algérie se divise après l’annonce d’un potentiel cinquième mandat présidentiel pour la Président Abdelaziz Bouteflika. L’état de santé très inquiétant du chef de l’Etat algérien fait en effet douter sur sa capacité à diriger au-delà de l’opposition. Ainsi, plusieurs personnalités algériennes respectées ont accusé « ceux qui détiennent véritablement le pouvoir, à savoir l’entourage familial du président et un groupe de puissants oligarques » à se servir du dirigeant comme d’un homme de paille, et de tirer les ficelles en coulisse.

« Le chef de l’État actuel, très lourdement handicapé, n’est manifestement plus en mesure de continuer à diriger le pays », estiment dans un communiqué commun Ahmed Taleb Ibrahimi, ex-ministre des Affaires étrangères, l’avocat Ali Yahia Abdenour, ancien ministre et doyen des militants des droits de l’Homme en Algérie, et le général en retraite Rachid Benyelles, ancien chef des forces navales. Ces derniers appellent l’armée, encore très influente sur la scène politique algérienne, à se « démarquer de manière convaincante du groupe qui s’est emparé indûment du pouvoir ».

A noter que Bouteflika, au pouvoir le 27 avril 1999, détient actuellement le record de longévité à la tête de ce pays d’Afrique du Nord.

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