Un bilan positif pour les mesures de baisse de la pollution à Paris prises depuis l’arrivée de la nouvelle maire. Les concentrations de particules et de dioxyde d’azote dans l’air de l’Ile-de-France « restent néanmoins problématiques », selon le rapport d’Airparif.
Dans un rapport publié vendredi 29 septembre, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air, Airparif, a constaté une baisse des taux de particules PM10 et de dioxyde d’Azote dans l’air de la capitale. La mairie de Paris s’est réjouie dans un communiqué des conclusions de ce rapport qui, selon elle, « confirment sa stratégie de soutien aux circulations douces et de réduction de la place de la voiture individuelle polluante ».
Malgré ces progrès, les concentrations de particules et de dioxyde d’azote « restent problématiques », précise le rapport, en particulier au-dessus et au voisinage des grands axes routiers et dans le centre de l’agglomération. « Les concentrations y sont plus de deux fois supérieures au seuil réglementaire », note Airparif.
Dans le but d’expérimenter avec de nouvelle méthodes, Paris a mis en place une journée sans voiture le 1er octobre dernier. Objectif de l’initiative mise en place par la Ville de Paris, où le débat sur la place de l’automobile fait rage ces derniers mois : Sensibiliser les habitants « à la nécessité de modifier leur comportement vis-à-vis de la voiture ».