Site icon La Revue Internationale

Sans coalition au pouvoir, l’Allemagne s’enfonce dans la crise

Normal
0

21

false
false
false

FR
X-NONE
X-NONE

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin-top:0cm;
mso-para-margin-right:0cm;
mso-para-margin-bottom:8.0pt;
mso-para-margin-left:0cm;
line-height:107%;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:11.0pt;
font-family: »Calibri »,sans-serif;
mso-ascii-font-family:Calibri;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Calibri;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-bidi-font-family: »Times New Roman »;
mso-bidi-theme-font:minor-bidi;
mso-fareast-language:EN-US;}

Avec 33% des voix, la CDU –le parti d’Angela Merkel – arrivait une nouvelle fois à la tête des votes lors des législatives de septembre dernier. Cependant, il s’agissait de son pire score aux législatives depuis 1949, alors même que leurs alliés historiques sociaux-démocrates (SPD) avaient fermement exclu toute coalition sous l’égide de la chancelière. Sans le soutien des libéraux du FPD (10,7%) et des Verts (8,9%), le parti ne pouvait gouverner.  De longue négociations se sont donc engagées afin de tenter de réconcilier les deux partis que tant de choses opposent (migrants, fiscalité, pollution…).

Mme Merkel a reconnu ce dimanche soir son échec à former un gouvernement de coalition quand le FPD, par la voix de son président Christian Lindner, a abandonné la table des négociations. « Il est préférable de ne pas gouverner que de mal gouverner » a-t-il jugé, déplorant l’absence de « positions communes et de confiance mutuelle » suffisantes pour pouvoir gouverner ensemble pendant quatre ans. Il a toutefois refusé d’assumer l’échec des négociations, assurant que son parti n’avait eu de cesse de « multiplier les propositions en vue d’un compromis ».

Dans la nuit, la chancelière a promis de « tout faire pour que ce pays soit bien dirigé au cours des semaines difficiles à venir ». Faute de majorité, la première puissance économique européenne risque en effet de traverser des semaines, voire des mois, de paralysie. Rien n’est certain, et Mme Merkel s’est bien gardée de développer ses plans pour le pays maintenant que la réunion de la dernière chance n’a pas abouti. Dans l’immédiat, Angela Merkel doit continuer à gérer les affaires courantes, comme elle le fait depuis un mois.

Au pouvoir depuis 2005, elle semble cette fois dans une position très délicate. Vendredi, Andrea Nahles, la nouvelle présidente du groupe SPD au Bundestag, avait renouvelé son refus de s’allier avec le parti démocrate-chrétien : « La position de départ du SPD n’a pas changé. Nous n’avons pas de mandat pour une nouvelle “grande coalition” ». Les électeurs pourraient même devoir retourner aux urnes début 2018 – un vote qui se déroulerait alors certainement sans Mme Merkel, fragilisée à la fois au sein de sa famille politique et dans l’opinion publique du fait de la crise des migrants.

Quitter la version mobile