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Afrique du sud : la transition douloureuse de Jacob Zuma

Les 4 776 délégués de l’ANC devaient voter ce matin pour élire leur prochain président et pour succéder à Jacob Zuma. L’intéressé, qui finit son second quinquennat dans la controverse, a pris la parole devant les membres du parti, critiquant sa « corruption et la criminalité ». « Notre échec à régler les problèmes a commencé à peser sur notre mouvement », a concédé M. Zuma.

Le Congrès national africain a en effet subi un sérieux revers aux élections locales de 2016 en cédant à l’opposition le contrôle de villes de premier plan comme Johannesburg et Pretoria. « Notre peuple est frustré quand nous perdons du temps à nous quereller entre nous plutôt que de résoudre les défis quotidiens auxquels il est confronté », a jugé le président.

Jacob Zuma n’est pas exempt de tout reproche dans le climat actuel de suspicion et d’amertume. Il a été au cœur de plusieurs scandales de corruption et de népotisme. Le dernier en date : il a tenté d’imposer son ex-épouse et ancienne patronne de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma ; comme candidate du parti aux présidentielles – en vain.

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