D’après les résultats quasi définitifs du scrutin, portant sur 95% des bulletins dépouillés, Nicos Anastasiades est réélu à la présidence chypriote. Le libéral et conservateur a obtenu 55,99% des suffrages contre 44% pour M. Malas, un candidat socialiste soutenu par le parti communiste auquel il s’était déjà opposé lors de la précédente présidentielle en 2013.
Au cours de son premier mandat, marqué par un plan d’austérité et des réformes économiques, le pays a connu un redressement économique notable, porté par une explosion du tourisme. Sa tâche ne sera pas pour autant aisée : son mandat doit régler la question de la réunification de l’île, en panne depuis que le pays a rejoint l’UE en 2004.
Deux jours avant le second tour, Nicos Anastasiades avait reçu le soutien de l’église orthodoxe, lorsque l’archevêque Chrysostomos a évoqué sa « magnifique entente » avec le président sur tous les sujets « politiques, religieux, culturels et autres ».