Pour le tribunal de Westminster, le maintien du mandat d’arrêt contre le fondateur de Wikileaks Julian Assange ne va « pas à l’encontre de l’intérêt public ».
Le fondateur de WikiLeaks ne sortira finalement pas de l’ambassade d’Equateur à Londres, où il est réfugié depuis 2012. Le fondateur de Wikileaks, âgé de 46 ans, a vu sa nouvelle demande de levée du mandat d’arrêt britannique qui le vise rejetée par le tribunal londonien de Westminster. C’est une déconvenue de plus pour l’australien. La semaine dernière, le tribunal de Westminster avait en effet rejeté l’argument de la défense selon lequel l’abandon des poursuites pour viol et agression sexuelle en Suède à son encontre rendaient le mandat d’arrêt caduc.
Sur Twitter, Julian Assange a souligné qu’il avait « déjà purgé plus de trois fois la peine théorique maximale » pour s’être soustrait à la justice. La juge Emma Arbuthnot a pour sa part estimée qu’Assange enfreint les conditions de sa liberté sous caution. Dans l’espoir de trouver une solution au casse-tête judiciaro-diplomatique, Quito lui avait accordé en décembre la nationalité équatorienne, mais le Royaume-Uni avait refusé de lui accorder un statut diplomatique, ce qui lui aurait permis de quitter l’ambassade sans être arrêté.
En cas d’arrestation, Assange craint d’être extradé et jugé aux États-Unis pour la publication par WikiLeaks en 2010 de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.