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Theresa May tente d’obtenir un accord sur la défense avec l’UE

La Première ministre britannique Theresa May a demandé samedi 17 février la signature d’un nouveau traité de sécurité entre le Royaume-Uni et l’Union européenne avant que Londres ne quitte le bloc. D’après elle, il n’existe pas de divergence d’ordre idéologique liée au Brexit de nature à entraver la coopération entre les deux parties dans ce domaine.

« Nous devons tout faire de la manière la plus pratique et pragmatique pour garantir notre sécurité collective », a déclaré Theresa May dans un discours à Munich. « Aucun de nous ne peut laisser la concurrence entre partenaires, des restrictions institutionnelles rigides ou une idéologie profondément ancrée entraver notre coopération et mettre en danger la sécurité de nos concitoyens ».

Ce texte devrait « respecter la souveraineté des systèmes juridiques du Royaume-Uni comme de l’UE », a-t-elle ajouté, ouvrant ainsi la porte à une compétence de la Cour de justice européenne [CJUE] au Royaume-Uni. Elle revient ainsi sur une des « lignes rouges » pour les « brexiteers durs » du parti conservateur dans les négociations avec les 27.

Le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, également présent, a pour sa part indiqué qu’une coopération continue sur la défense et la sécurité était dans l’intérêt des deux partenaires. « Cette alliance de la sécurité, le lien sécuritaire entre le Royaume-Uni et l’UE, sera maintenue, nous en avons toujours besoin », a-t-il affirmé.

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