Le premier ministre Édouard Philippe a rencontré lundi 7 mai les quatre organisations syndicales de cheminots en grève, sans que les parties ne trouvent d’accord.
Ce lundi matin, le premier ministre français Edouard Philippe a rencontré tour à tour les syndicats de cheminots en grève. Ceux-ci s’opposent à la réforme du secteur ferroviaire français, qu’ils jugent infondée. À l’annonce de cette première rencontre, l’intersyndicale (CGT cheminots, Unsa ferroviaire, Sud rail et CFDT cheminots) a salué une victoire due à la ténacité et à la force du mouvement. Et même un « recul du gouvernement », selon la CGT.
Le discours a toutefois changé au sortir de la réunion : « Pour nous, clairement, la grève (à la SNCF) se poursuit », a déclaré lundi à la presse Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots. « Il n’y a pas de débat » a-t-il déploré, avant de souligner qu’il reste « encore trois semaines pour interrompre le processus parlementaire » avant l’examen du projet de loi de réforme ferroviaire au Sénat.
Du côté du gouvernement, on insiste sur le caractère « indispensable » de la réforme, adoptée mi-avril en première lecture à l’Assemblée.