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Marine Le Pen sommée de rembourser 300 000 euros au Parlement européen

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Le tribunal de l’UE, basé à Luxembourg, a confirmé mardi 19 juin que la cheffe de l’extrême droite française, Marine Le Pen, devait bien rembourser les 298 497 euros réclamés par le Parlement européen, en raison de l’emploi douteux d’une assistante parlementaire. Lorsqu’elle était eurodéputée, Mme Le Pen s’était en effet ajointe les services de Catherine Griset.

Or, Marine Le Pen « n’a pas été en mesure de démontrer que son assistante assurait des tâches effectives pour elle » et « n’a pas fourni de preuve d’une activité quelconque (de cette dernière) au titre de l’assistance parlementaire, ce qu’elle a d’ailleurs reconnu lors de l’audience », souligne le tribunal dans son arrêt.

Le règlement du Parlement européen prévoit que les assistants sont rémunérés pour fournir une « assistance nécessaire et directement liée à l’exercice du mandat parlementaire des députés ». Mais l’assistante a été reconnue comme exerçant un travail fictif à Strasbourg de 2010 à 2016, travaillant en réalité en France pour les activités nationales du Front national.

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