Mardi, Pedro Sanchez a annoncé la création de ce nouvel impôt spécifiquement destiné à financer les retraites visant les banques du pays.
Le chef du nouveau gouvernement socialiste Pedro Sanchez a annoncé mardi la création d’un nouvel impôt visant à combler le déficit de la Sécurité sociale, dans le rouge en Espagne (27,4 milliards d’euros). En 2017, les conservateurs avaient concédé un prêt de 10 milliards d’euros à la Sécurité sociale pour que celle-ci puisse payer les retraites aux intéressés.
« Nous mettrons en place un impôt sur le secteur financier avec pour objectif de compléter les cotisations à la Sécurité sociale et de contribuer à soutenir le système public de retraites et la dignité des pensions de nos anciens » a-t-il fait savoir aux élus espagnols. Cette anonce est sa réponse ax manifestations massives qui avaient fragilisé le gouvernement Rajoy.
Le problème des retraites est « le défi le plus important » pour l’Espagne, avec ceux de l’emploi et de la Catalogne, d’après M. Sanchez. Ce dernier a rappelé qu’ « en dix ans, il y a eu 25% de naissances en moins dans [le] pays ». En conséquence, le poids des retraites dans le budget de l’Etat est passé de 21,6% à 29% en dix ans.