Site icon La Revue Internationale

Donald Trump reconnait que son fils a rencontré des informateurs russes durant la présidentielle américaine

111.jpg111.jpg

Du nouveau dans le scandale russe aux Etats-Unis. Dans un tweet, le président américain a reconnu qu’il y avait eu une rencontre « totalement légale » entre son fils, Donald Trump Jr et des agents du Kremlin. Trump s’en est aussi pris une nouvelle fois à la presse, qui ne passe pas une semaine sans révéler un nouveau scandale entourant la maison blanche et la campagne républicaine. « Les ‘Fake News’ rapportent, une pure invention, que je suis inquiet à propos de la réunion que mon merveilleux fils, Donald, a eu à la Trump Tower. Il s’agissait d’une réunion pour obtenir des informations sur une opposante », explique-t-il, avant d’ajouter que « cela se fait tout le temps en politique ».

Pour Trump, il n’y a donc pas de quoi s’alarmer, et ce d’autant que la rencontre « n’a mené nulle part ». C’est la première fois que le président républicain évoque aussi clairement l’objet de de cette rencontre avec l’avocate russe Natalia Veselnitskaya dans la Trump Tower à Manhattan – il e niait jusqu’alors l’existence. Il semble désormais opter pour une défense sur le font de la légalité de cet entretien. Il maintient également qu’il ne « savait rien » de cette réunion avant qu’elle n’ait lieu. Son fils s’y est rendu en compagnie de Jared Kushner, son gendre, et Paul Manafort, son directeur de campagne de l’époque, actuellement au cœur d’un scandale de fraude fiscale.

Avant ce tweet, l’entourage du président avait avancé plusieurs versions. Son fils avait par exemple prétendu que la réunion portait sur un contentieux entre Washington et Moscou concernant les adoptions d’enfants. Et c’est à cause de tels mensonges que l’opposition démocrate devient sceptique devant l’actuelle défense su président américain. « Vous avez […] trompé le pays sur l’objectif de la réunion de la Trump Tower quand elle a été révélée », a réagi Adam Schiff, numéro deux de la commission du Renseignement à la Chambre des représentants. « Maintenant vous dites que vous n’étiez pas au courant avant (qu’elle ait lieu). Rien de tout cela n’est normal ou crédible », a-t-il condamné.

Quitter la version mobile