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Le ton monte au Chili entre manifestants et gouvernement

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Suite aux émeutes au Chili, le président Sebastian Pinera a nettement durci le ton, parlant même de « guerre ».

Déclarant lors d’une allocution télévisée « Nous sommes en guerre contre une ennemi puissant, qui est prêt à fait usage de la violence sans aucune limite », le président chilien Sebastian Pinera a nettement durci le ton. Depuis deux semaines, le pays est en proie à de violentes manifestations virant à l’émeute après qu’un mouvement de contestation lancé par les jeunes et les lycéens ait été initié.

Pour rappel, le feu au poudre a été mis suite à la hausse du prix du ticket de métro, cristallisant les tensions des Chiliens au sujet d’un coût de la vie sans cesse plus élevé.

L’ambassadeur français au Chili lance un appel

Depuis, le pays connaît de violents heurts quotidiens, causant la mort de nombreux manifestants à Santiago la capitale mais aussi dans d’autres villes telles que Valparaiso, Punta Arenas, Antofagasta et Valdivia entre autres. Le président chilien a décrété l’état d’urgence samedi 19 octobre dans la capitale avant de l’étendre à ces autres villes. Rien qu’à Santiago, plus de 10 000 policiers sont mobilisés.

Face à la montée de la violence dans le pays, l’ambassadeur français au Chili a lancé un message officiel dans lequel il dit : « Je vous demande de faire preuve de la plus grande prudence et de la plus grande vigilance. » 

Le ministère des affaires étrangères de France à de son côté enfoncé le clou en appelant les ressortissants français installés au Chili à « rester à leur domicile ou à leur hôtel, sauf urgence médicale nécessitant un déplacement ».

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