Dans le cadre de la grève mondiale pour le climat, Greta Thunberg a participé à un défilé qualifié d’historique à Montréal le 27 septembre dernier
Greta Thunberg a participé à un défilé qualifié d’historique à Montréal dans le cadre de la grève mondiale pour le climat le 27 septembre dernier.
Une foule immense de près de 500 000 personnes a défilé dans les rues de Montréal pour réclamer des actions concrètes en faveur du climat de la part des pouvoirs publics. La jeune Suédoise Greta Thunberg était présente et en a profité pour prendre la parole face à une foule conquise : « Nous ne sommes pas à l’école aujourd’hui, vous n’êtes pas au travail aujourd’hui, parce qu’il y a urgence et nous ne resterons pas les bras croisés ». Car c’était à l’occasion de la grève mondiale pour le climat que des centaines de milliers de manifestants, jeunes pour la plupart, ont pris part au cortège.
Une manifestation d’une telle ampleur n’avait jamais été observée auparavant au Québec. La police locale a d’ailleurs salué de son côté un mobilisation « historique » qui s’est déroulée sans qu’aucun incident majeur ne soit à déplorer.
Justin Trudeau pris a parti sur le climat
Greta Thunberg a poursuivi sa prise de parole en fustigeant les grands pays industrialisés pour leur inaction : « Cette semaine, les leaders du monde entier se sont réunis à New York. Ils nous ont déçus une fois de plus avec leurs paroles creuses et leurs plans insuffisants » .
Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, en a également pris pour son grade. L’homme politique en pleine campagne électorale a rejoint une partie du cortège durant quelques heures.
Il en a d’abord profité pour annoncer de nouvelles mesures en faveur du climat, comme il le fait depuis plusieurs jours à présent. Mais pour Greta Thunberg, le compte n’y est pas. Chose qu’elle n’a d’ailleurs pas hésité à dire, estimant que Trudeau » n’en fait pas assez ». Le Premier ministre canadien a sitôt répondu en se déclarant« entièrement d’accord » et s’est engagé à faire planter deux milliards d’arbres sur une période de dix ans, si tant est qu’il était réélu le 21 octobre prochain.