Lundi 25 novembre, 13 militaires de la force « Barkhane » ont trouvé la mort dans un accident d’hélicoptères au Mali.
Collision entre un Cougar et un Tigre
Lundi aux alentours de 19h, deux appareils (un Tigre et un Cougar) sont entrés en collision dans la région du Liptako, une zone limitrophe du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
« Selon toute vraisemblance, un abordage entre les deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident. Ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force “Barkhane” qui étaient au contact de groupes armés terroristes », a expliqué le général François Lecointre dans un communiqué. « Les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000 ».
L’hélicoptère Cougar « a alors été engagé pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer “l’extraction immédiate” d’un élément au sol », et « vers 19 h 40, pendant la manœuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi, l’hélicoptère Cougar et un Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre », poursuit le communiqué.
« Profonde tristesse » du président
Emmanuel Macron a fait part, dans un communiqué, de sa « profonde tristesse », et a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel ». Le président « s’incline devant la douleur de leurs familles et de leurs proches et leur adresse ses plus sincères condoléances, en les assurant de l’indéfectible solidarité de la nation », continue le communiqué.
« Une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame », a, pour sa part, fait savoir la ministre des armées, Florence Parly.