L’ancien président bolivien Evo Morales appelle la CIDH à tout mettre en œuvre pour que cesse le « génocide » en Bolivie.
Exilé au Mexique depuis plusieurs semaines à présent, l’ancien président de Bolivie Evo Morales utilise les réseaux sociaux pour continuer de se faire entendre. Dans un post publié sur son compte Twitter, il interpelle la CIDH (Commission interaméricaine des Droits de l’Homme) : « Je lance un appel à la CIDH, à l’ONU pour qu’elles dénoncent et freinent ce massacre des frères indigènes qui demandent la paix, la démocratie et le respect de la vie « .
Evo Morales dénonce un coup d’Etat et un génocide
Le premier président indigène de Bolivie a du quitter le pays en précipitation et démissionner de ses fonctions dans la foulée face à la crise sociale et aux manifestations violentes qui secouent la Bolivie depuis plus d’un moins à présent. Elles ont causées la mort de plus d’une trentaine de personnes à ce jour. Sa réélection avait été très fortement contestée, les manifestants dénonçant un bourrage d’urne et d’autres malversations électorales.
Jeanine Añez nouvelle présidente par intérim a depuis menacé Morales de le faire condamner s’il rentrait au pays et a récemment proposé la tenue d’élections anticipées. L’ex-président bolivien dénonce pour sa part un « coup d’Etat » et estime que ce « massacre fait partie d’un génocide en cours ».