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Emmanuel Macron revient de Chine avec 15 milliards d’euros de contrats

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Emmanuel Macron est rentré de son déplacement en Chine mercredi 6 novembre avec plus de 15 milliards d’euros de contrats sous les bras.

Le Président de la République ambitionnait de tisser des liens économiques plus étroits avec la Chine et le pari est pour le moins réussi car de nombreux accords ont été conclus au cours du déplacement officiel. A la clé, non moins de 15 milliards d’euros de contrats dans des secteurs aussi divers que l’agroalimentaire, le nucléaire, l’aéronautique, l’environnement.

Le premier contrat d’envergure paraphé par les deux chefs d’Etats était en réalité en négociations depuis une dizaine d’années, Emmanuel Macron a transformé l’essai pour une note de 20 milliards d’euros. L’objet du deal : la construction d’une usine de recyclage de combustible nucléaire. Et c’est Orano (anciennement Areva) qui remporte la manche.

Les contrats conclus avec la Chine

Le secteur de l’énergie est certainement celui qui a focalisé le plus de contrats avec des grands noms tels qu’Engie, Total, Suez et GTT. De l’incinération de déchets dangereux en passant les énergies renouvelable, les infrastructures de stockage de GNL jusqu’à la production de batteries lithium-ion, ces grandes entreprises françaises vont créer des joint-ventures avec des firmes chinoises pour des deals oscillant entre 100 millions et 1,3 milliards d’euros.

Dans l’aéronautique, c’est Safran qui rafle la mise avec près de 3 milliards d’euros de commande pour équiper en moteurs d’avions la compagnie aérienne chinoise Colorful Guizhou Airlines. Mais Airbus a également paraphé un contrat de coopération qui lui permettra de se développer un peu plus encore dans le pays où il possède déjà un site de construction d’avions et d’hélicoptères.

Qui plus, la France a obtenu plusieurs agréments dans l’agroalimentaire visant à exporter vers la Chine des productions diverses de viandes et de fruits et légumes. La taille colossale du marché chinois permettra aux groupes agroalimentaires français d’écouler une belle partie de leurs productions.  

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