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Evo Morales sous le coup d’un mandat d’arrêt de la part de la Bolivie

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L’ex-président Evo Morales va bientôt être sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la Bolivie.

L’exil argentin de l’ancien président de la Bolivie est en train de virer au règlement de compte depuis que l’actuelle présidente par intérim Jeanine Añez a annoncé samedi 14 décembre qu’elle allait émettre un mandat d’arrêt contre lui. Et par pour n’importe quelle raison : sédition et terrorisme.

Jeanine Añez a ainsi déclaré que Evo Morales « n’a jamais rien respecté, pas même la Constitution », et en conséquence, s’il revient en Bolivie, « il sait qu’il devra fournir des réponses au pays, car il a des comptes à rendre à la justice ».

Aussi, « dans les prochains jours sera émis un mandat d’arrêt car nous avons effectué les démarches appropriées ».

Evo Morales sur le grill ?

En pleine crise sociale et suite à de violentes manifestations, Evo Morales a été contraint de démissionner de la présidence de la Bolivie. Lâché par la police et l’armée, l’ancien homme fort du pays s’est exilé en urgence en Argentine où il reste depuis plusieurs semaines à présent, bénéficiant pour l’heure du statut de réfugié.

Des accusations de fraudes électorales pèsent contre lui tandis qu’il briguait un quatrième mandat présidentiel après plus de quatorze années passées au pouvoir. Dénonçant de son côté un coup d’état, Evo Morales a d’abord pris la fuite au Mexique, puis à Cuba avant de trouver refuge en Argentine.

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