Tony Blair n’a pas été tendre avec la tournure que prennent les événements du côté du Parti Travailliste (Labour) suite à la défaite aux législatives
Tony Blair n’a pas été tendre avec la tournure que prennent les événements du côté du Parti Travailliste (Labour) suite à la défaite aux législatives.
Unique dirigeant politique à avoir conduit le Labour au pouvoir au cours de ces quarante-cinq dernière années, Tony Blair est sorti de son silence d’une manière plutôt fracassante. Il a mené une violente charge à la fois contre Jeremy Corbyn mais aussi contre le parti travailliste.
Pour l’ancien Premier ministre, « La prise de contrôle du Labour par l’extrême gauche a transformé le parti en mouvement de protestation idéalisé aux allures de culte, totalement incapable de former un gouvernement crédible ». Plus encore, pour Blair, c’est bien la survie même du Labour qui est menacé par le résultat des dernières élections et la nouvelle ligne politique qu’il a prise. Sur la question du Brexit, le Labour a ainsi été totalement incapableTony Blair de « prendre une position claire ».
Tony Blair tacle Corbyn
L’ancien Premier ministre critique la stratégie politique de tout le parti qui aurait dû selon lui accepter les résultats du référendum et ses 52% pour le Brexit tout en remettant en cause l’accord en cours de négociation entre le gouvernement et l’UE.
Mais la charge envers Corbyn a été encore plus directe, Blair estimant que « politiquement », a été perçu « comme s’opposant fondamentalement à ce que le Royaume-Uni et les pays occidentaux défendent », il a incarné un « socialisme quasi révolutionnaire » incapable de séduire l’électorat travailliste.
Reste que pour l’heure, l’orientation politique très à gauche du Labour ne devrait pas varier, notamment car de nombreux nouveaux militants l’ont rejoint pour cette raison. Mais le parti Travailliste aura bien un nouveau leader en janvier prochain, et des favoris tels que Rebecca Long-Bailey ou Keir Starmer sont d’ores et déjà en bonne position.
