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La Grèce ferme ses frontières pour contrer l’arrivée de migrants

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La Grèce a fermé ses frontière dimanche 1er mars pour faire face à l’afflux de migrants en provenance de Turquie.

La Turquie a fermé ses frontières avec la Syrie mais a ouvert en grand celle qui mène vers l’Europe, soit dans le nord du pays. Et la Grèce se trouve en première ligne à tel point que des milliers de migrants – près de 15 000 – arrivent par la mer pour tenter d’accoster et de trouver refuge dans le pays. Sauf que les autorités grecques s’y opposent fermement et bloquent leur arrivée.

Le vice-ministre grec de la Défénse, Alkiviadi Stefanis, a fait savoir dans la presse que plus de 9 000 migrants ont été empêchés d’accoster sur les rivages des îles grecques tout en accusant dans le même temps le pouvoir turc de les aides à partir vers l’Europe.

Le fait est que la Turquie a annoncé jeudi 27 février qu’elle cessait de bloquer le passage de centaines de milliers de migrants vers l’Union européenne alors qu’elle s’y était pourtant engagée en 2016. Il s’agit de centaines de milliers de personnes pris entre les tirs croisés des armées turques et syriennes dans la région d’Idleb en Syrie.

La raison invoquée par Ankara est le fait que l’UE tarde à lui verser les fonds promis pour l’aide à la prise en charge des 3,7 millions de réfugiés syriens sur son territoire. En réalité, l’opinion publique turque commence à montrer des signes de mécontentement sur la question des migrants à tel point que l’avenir politique d’Erdogan est menacé. Le dirigeant turc a de fait décidé d’ouvrir ses frontières et de guider les réfugiés syriens présents dans le pays vers l’Italie, la France, l’Espagne et donc la Grèce.

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