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Coup d’Etat en Birmanie : la réponse internationale s’organise

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Après le récent coup d’Etat en Birmanie, les Etats-Unis de même que l’UE commencent à faire connaître leurs réponses.

L’ONU, les Etats-Unis et l’UE commencent à faire connaître leurs réponses suite au coup d’Etat du lundi 1er février en Birmanie qui a permis à l’armée de reprendre le pouvoir. La dirigeante Aung San Suu Kyi ayant été placée en détention, sans que l’on sache encore réellement où elle se trouve. Résidence sécurisée ou prison d’Etat, les allégations vont bon train.

La communauté internationale a complètement été prise de court, n’ayant absolument pas vu venir ce putsch au terme duquel l’armée birmane a repris le pouvoir après que l’ancienne cheffe du gouvernement Ang San Suu Kyi ait dirigé le pays d’une main de fer depuis 2011.

Si les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU se réunissent mardi 2 février pour faire connaître une réponse commune, les Etats-Unis ont quant à eux été plus rapides à réagir. Joe Biden a ainsi clairement menacé la Birmanie de sanctions en appelant l’armée à rendre « immédiatement » le pouvoir. Le président américain a également prévenu qu’il examinerait immédiatement la possibilité de rétablir les sanctions levées depuis 2011. Biden a par ailleurs déclaré que « la communauté internationale doit parler d’une seule voix pour exiger de l’armée birmane qu’elle rende immédiatement le pouvoir ».

De son côté, l’UE a fait savoir par la voix du président du Conseil européen Charles Michel que les pays membres condamnent « fermement » ce coup d’Etat. L’homme a également appelé à la libération de « tous ceux qui ont été illégalement détenus », ajoutant que « le résultat des élections doit être respecté et le processus démocratique doit être rétabli ».

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