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Crise du Covid-19 : vers un tourisme plus durable à Venise ?

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Avec la crise du Covid-19, le secteur du tourisme est en train de se réinventer, de grès ou de force. Venise vient à ce titre d’interdire les paquebots de croisières.

Les gigantesques paquebots de croisières de Venise ne survivront pas à la crise du Covid-19 car le gouvernement italien vient de les interdire purement et simplement. Recrachant dans l’atmosphère des quantités colossales de gaz à effet de serre et de particules fines particulièrement nocives pour la santé, ces immeubles flottants ont considérablement défiguré la lagune de Venise, que cela soit l’écosystème comme le patrimoine architectural de la ville.

La crise du Covid-19 a eu comme effet bénéfique de redonner vie à Venise : terminées les croisières, terminées les hordes de touristes s’amassant dans les ruelles, terminées la terrible pollution qui découlait de l’activité touristique. Le gouvernement italien entend à présent profiter du souffle retrouvé de la ville pour tendre vers un tourisme plus durable.

Pour autant, est-ce la fin de la venue des croisiéristes à Venise ? Pas tout à fait, car si le centre-ville ne pourra plus accueillir les paquebots, ceux-ci bénéficieront d’un nouveau port, qui sera construit à l’extérieur du cœur de ville. On ne sait pas encore quand commenceront les travaux mais le projet demeure tout de même bien avancé. Si les habitants du centre-ville de Venise applaudissent la décision du gouvernement italien, les défenseurs de l’environnement regrettent quant à eux que le problème de la pollution causée par le tourisme de masse soit littéralement déplacée à quelques kilomètres à peine du cœur de ville.

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