Suite au Brexit, la Bourse de Londres cherche à conserver ses clients en dérégulant un peu plus encore le marché.
Face au Brexit, la Bourse de Londres cherche à conserver ses clients en dérégulant un peu plus encore le marché.
La Bourse de Londres, la fameuse City, est-elle dans la tourmente ? A en croire les actions qu’elle réalise actuellement, la réponse est plutôt affirmative. Car depuis le Brexit, l’institution financière britannique, qui compte parmi les bourses les plus importantes au monde, vient de se voir souffler sa première place historique de bourse européenne par celle d’Amsterdam. Une première qui n’est pas sans poser de problèmes pour toute l’économie britannique.
Depuis que le Brexit est entré en vigueur, soit en janvier dernier, la Bourse de Londres perd des clients, au profit d’Amsterdam donc mais également de Paris. En janvier, la bourse française a même vu les transactions quotidiennes nettement augmenter, au point de passer devant la bourse de Francfort. En somme, Amsterdam et Paris peuvent remercier le Brexit.
Il faut dire qu’à l’inverse d’autres secteurs d’activité comme l’industrie, les services financiers n’ont pas été inclus dans l’accord commercial signé entre Londres et Bruxelles. Les investisseurs ont sitôt fait leur choix : mieux vaut trader ailleurs qu’à Londres.
Alors pour tenter de stopper l’hémorragie, le gouvernement de Boris Johnson envisage de déréguler au maximum le secteur financier au Royaume-Uni en optant pour une doctrine encore plus libérale qu’elle ne l’est actuellement. Certains observateurs craignent que ce marché financier parallèle ou alternatif produisent des effets néfastes sur les économies européennes et mondiales.