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Le Québec craint pour la défense de la francophonie

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Au Québec, seule province francophone du Canada, l’usage de la langue française est en perte de vitesse. Les gouvernement locaux s’en inquiètent.

Le Québec est depuis le début de ses 400 années d’histoire un fervent défenseur de la langue française. Le français y est un symbole puissant de l’identité Québécoise qui leur a toujours permis de lutter contre l’envahisseur anglo-américain. Unique province canadienne à utiliser le français au côté de l’anglais, le Québec est même la seule enclave francophone sur l’immense continent américain.

Mais depuis quelques temps, l’usage du français est moindre que ce qu’il était il y a ne serait-ce que dix années de cela. Bien moindre même car seulement 3% des Canadiens disent savoir et pouvoir s’exprimer en Français.

Montréal est avec la ville de Québec la plus grande métropole de la Belle Province, où cohabitent les cultures francophones et anglophones. Si dans certains quartiers l’usage du français domine encore, il laisse une place sans cesse plus importante à l’anglais. D’ailleurs, des quartiers entiers sont totalement anglophones dans la ville.

Les plus alarmistes redoutent que le Québec ne s’apparente à terme à la Louisiane, où l’usage du français est relayé au rang du folklore.

Les deux gouvernements – québécois et canadien – entendent remédier à cette situation en renforçant les lois défendant la francophonie. Plusieurs pistes sont envisagées telles que rendre obligatoire la nomination de juges bilingues à la Cour suprême ou encore favoriser l’immigration francophone.

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