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Allemagne : l’extrême-droite valide un programme électoral radical

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Le parti d’extrême-droite allemand (AfD) a élaboré une programme électoral pour le moins radical en vue des législatives de septembre prochain.

Si l’AfD, le parti d’extrême-droite d’Allemagne, n’a pas encore de candidats officiels pour mener le parti lors des prochaines législatives, il a en revanche un programme. Et il s’agit d’un programme clairement radical car il met en avant toutes les grandes thématiques des parties d’extrême-droite européens : sortie de l’Union européenne, lutte contre les migrants et remise en cause des mesures de restrictions sanitaires actuelles entre autres.  

L’AdD prône ainsi une sorite de l’UE nette et définitive, qui était jusqu’à peu de temps reléguée au rang de la proposition. Il s’agit désormais d’un point central dans l’orientation politique du parti.

Aussi, l’AfD dont le slogan est « L’Allemagne. Mais normale », veut interdire tous les regroupements familiaux de réfugiés et envisage d’accorder le « secours humanitaire » à partir de critères de sélection stricts, en l’occurrence pour des personnes « sélectionnées pour leur bagage culturel et religieux compatibles avec le système de valeurs de la société allemande ».

Par ailleurs, l’AfD qui reste à ce jour la toute première force d’opposition, propose également un contrôle drastique des frontières allemandes, allant jusqu’à la mise en place de « barrières physiques ».   

Quant aux mesures actuelles de restrictions sanitaires, le parti d’extrême-droite allemand les dénonce, et s’est toujours positionné contre le port du masque. D’ailleurs, cela fait plus d’une année maintenant que le parti qualifie de « coronadictature » le régime politique actuel en Allemagne.

Pour rappel, l’AfD est encore sous le coup d’une procédure de « mise sous surveillance » par l’Office fédéral de protection de la constitution et plusieurs de ses anciens dirigeants ont été exclus pour avoir caché leur appartenance à divers groupes néonazies. Mais seulement huit ans après sa création, le parti reste encore et toujours la deuxième force politique en Allemagne.

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