Le conflit commercial USA-Chine se poursuit sous l’administration Biden qui a fait de la puissance asiatique son grand rival économique.
Alors que Donald Trump avait fait du conflit commercial USA-Chine l’un de ses grands chevaux de bataille, Joe Biden s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur à la Maison Blanche.
Car les équipes de l’administration Biden ont récemment poursuivi le travail engagé sous l’ère Trump en interdisant un nombre croissant d’entreprises chinoises d’opérer dans le pays.
Près d’une trentaine d’entreprises chinoises viennent d’être interdites en raison de leurs liens réels ou suspectés avec l’armée chinoise, 28 en l’occurrence. Il s’agit selon Washington de protéger les intérêts nationaux, d’empêcher quelque espionnage que ce soit.
Cette nouvelle liste complète la première de l’ère Trump et porte essentiellement sur des firmes spécialisées sur le secteur de la Tech. Il faut dire que le combat USA-Chine fait rage sur ce créneau, les deux superpuissances rivalisant de champions en la matière.
Selon le décret publié par Biden, les entreprises concernées n’ont plus la possibilité d’exercer leur activité sur le sol américain ni de recevoir des fonds en provenance d’investisseurs américains. Le texte « autorise les Etats-Unis à interdire – de manière ciblée et circonscrite – les investissements américains dans des entreprises chinoises qui portent atteinte à la sécurité ou aux valeurs démocratiques des Etats-Unis et de nos alliés », comme le mentionne la Maison Blanche dans un communiqué.
Le conflit commercial USA-Chine porte au total sur près de 60 entreprises chinoises sous l’actuelle administration, contre 31 sous la précédente Les groupes les plus connus apparaissant sur cette liste noire étant Huawei, le groupe pétrolier CNOOC, China Mobile, China Telecom, China Railway Construction ou encore la société de vidéosurveillance Hikvision.