Des milliers de personnes ont manifesté à Cuba pour dénoncer la piètre gestion de la crise par le gouvernement.
A Cuba, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour témoigner de leur très vif mécontentement envers le gouvernement à base de « A bas la dictature ! ».
Accusé de ne pas en faire assez pour contrer les effets de la crise économique et de la crise sanitaire, l’actuel pouvoir en place se défend. Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel accuse « la mafia cubano-américaine » d’être à l’origine de ce soulèvement populaire.
Mais aux yeux des observateurs, c’est bien la spontanéité du mouvement qui surprend car des manifestants se seraient rassemblés de manière naturelle dans les rues des villes de Cuba, sans qu’une véritable organisation ait été pensée.
Face à l’ampleur de la gronde populaire, le président Diaz-Canel a appelé ses partisans à descendre eux-aussi dans la rue : « L’ordre de combattre a été donné. Dans la rue, les révolutionnaires ! Nous appelons tous les révolutionnaires du pays, tous les communistes, à sortir dans la rue où vont se produire ces provocations, dès maintenant et les prochains jours. Et à les affronter de manière décidée, ferme et courageuse ».
Washington n’a pas tardé à répondre aux déclarations du président cubain, par la voix du conseiller américain à la Sécurité nationale Jake Sullivan : « Les Etats-Unis soutiennent la liberté d’expression et d’assemblée à Cuba, et condamneraient fermement tout acte de violence ou qui viserait à prendre pour cible les manifestants pacifiques qui exercent leurs droits universels ».