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La Birmanie accusée de crimes contre l’humanité par l’ONU

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La Birmanie est accusée par le rapporteur de l’ONU de « crimes contre l’humanité » depuis le coup d’Etat militaire du 1er février.

C’est par la voix du rapporteur spécial de l’ONU Tom Andrews que la junte militaire qui officie en Birmanie est accusée de « crimes contre l’humanité ». L’homme a même officiellement appelé la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour mettre un terme à « ce cauchemar ».

Tom Andrews a pris la parole mercredi 7 juillet devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en dénonçant « les attaques généralisées et systématiques de la junte militaire contre la population de Birmanie, des actes qui sont des crimes contre l’humanité ».

Le rapporteur de l’ONU a par ailleurs dénoncé « l’incapacité de la communauté internationale à faire ce qu’il faut pour y mettre un terme ». Pire encore, pour lui « certains habitants de Birmanie ont perdu l’espoir de recevoir le soutien de la communauté internationale et cherchent à se défendre en formant des forces de défense et en commettant des actes de sabotage ».

Depuis le 1er février dernier, l’armée birmane a repris le pouvoir non sans violences envers la population venue manifester en nombre dans les rues de Naypyidaw la capitale ainsi qu’à Rangoun. Selon l’ONU, au moins 900 personnes ont été tuées, plus de 5 000 personnes sont emprisonnées, près de 10 médias ont été fermés et plus de 200 000 autres ont été forcées de fuir leur domicile pour échapper aux raids militaires dans les quartiers de plusieurs villes.

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