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Le Québec manque cruellement d’infirmières dans les hôpitaux publics

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Le Québec a récemment lancé un plan visant à attirer des infirmiers et des infirmières dans ses hôpitaux publics, qui en manquent cruellement.

Il n’y a pas qu’en France où l’hôpital public est à la peine car au Québec également, le manque de personnel soignant se fait durement sentir. Il s’agit en l’occurrence d’infirmiers et d’infirmières qui manquent à l’appel, soit au minimum 4 000 personnes afin de pouvoir assurer une qualité de soin de bon niveau.

Le Canada connaît actuellement une profonde réorganisation de l’hôpital public, un an et demi après le début de la pandémie de Covid, à tel point que certains services tels que les urgences sont tout simplement contraints de fermer, par manque de personnel.  

Aussi, pour tenter de remédier à cette crise, le Premier ministre du Québec, François Legault a rendu public un plan qu’il qualifie de « petite révolution dans la gestion du réseau de la santé ».

Le gouvernement provincial du Québec actionne pour cela le levier de la rémunération. Le personnel à temps plein percevra ainsi une prime annuelle de l’équivalent de 10 000 euros. Car l’un des principaux problèmes réside dans le fait que la plupart des infirmières et des infirmiers travaillent à mi-temps. Pour les inciter à passer à temps plein, une prime leur est donc proposée.

Mais ce sont principalement les conditions de travail qui sont dénoncées par les infirmiers et les infirmières au Québec, car ils sont fréquemment contraints d’enchaîner deux journées de travail de 8 heures consécutives selon le principe du TSO – temps supplémentaires obligatoires.

Les syndicats d’infirmiers accueillent la proposition du gouvernement avec un certain scepticisme car pour eux, l’argent proposé ne suffira pas à améliorer leurs conditions de travail.  

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