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Pour l’AIE, la transition énergétique mondiale est trop lente

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L’AIE a récemment enjoint les responsables politiques à accélérer la transition énergétique qu’elle estime « trop lente ».

L’AIE – Agence internationale de l’énergie – a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme quant à la nécessité pour ne pas dire l’urgence d’accélérer la transition énergétique mondiale, afin d’endiguer autant que possible le réchauffement climatique.

L’organisation pointe dans un rapport le fait que les énergies fossiles représentent encore et toujours une part bien trop importante du mix énergétique mondiale, avec 80% de la consommation finale d’énergie. Et ce même en dépit du fait que les énergies renouvelables sont bel et bien en plein essor.

L’AIE va même un peu plus loin dans son constat en avançant que si les Etats n’investissement pas plus rapidement et plus massivement dans les énergies nouvelles et renouvelables, le réchauffement climatique produira des effets dévastateurs dans un horizon bien plus rapproché qu’escompté.

L’organisation estime que les investissements dans « des projets énergétiques décarbonés devront tripler dans les dix ans, pour la neutralité carbone en 2050″.

Le directeur de l’AIE, Fatih Birol, profite de la tenue prochaine de la Cop26 pour enjoindre les dirigeants politiques mondiaux à « faire leur part en faisant des années 2020 la décennie du déploiement massif des énergies décarbonées ». 

Il existe par ailleurs selon lui de vraies opportunités de développement : « Une nouvelle économie de l’énergie émerge, avec un potentiel de création de millions d’emplois. » Or, « nous n’investissons pas assez pour répondre aux besoins futurs, et ces incertitudes nous préparent à une période volatile. La façon d’y répondre est claire : investir massivement et rapidement dans les énergies propres ».

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