La Namibie a tout pour devenir un futur producteur mondial de premier rang de pétrole.
Les dernières découvertes de gisements de pétrole en Namibie ont bluffé les observateurs du secteur. Car le fait est qu’il s’agirait des plus importants gisements pétroliers découverts au cours de ces dernières années.
Et une fois n’est pas coutume, c’est le groupe pétrolier Total qui a annoncé avoir fait une « découverte significative » au large de la Namibie, dans le gisement offshore d’Orange.
Mais cette annonce fait en réalité suite à celle de Shell qui avait déjà fait savoir en janvier dernier que des quantités colossales d’or noir avait été faites, avec un potentiel impressionnant de 300 millions de barils sur un seul gisement.
A l’arrivée, les différentes opérations d’exploration des sous-sols namibiens font état d’un potentiel cumulé de non moins de 120 milliards de barils. Avec de telles estimations, la Namibie deviendrait rapidement un poids lourds du secteur, au côté d’autres pays africains comme l’Angola, la Lybie ou encore le Nigéria.
Pour autant, nombre d’ONG s’inquiètent du désastre environnemental qu’engendrera l’exploitation onshore du pétrole namibien, la majeure partie des gisements se trouvant en pleine réserve animalière. L’autre interrogation porte sur les réelles retombées économiques et financières pour le pays, qui sous-traite l’intégralité des opérations à des compagnies étrangères. Car si le pétrole de Namibie fait déjà les affaires des multinationales américaines, canadiennes, françaises et anglaises notamment, la population locale en profitera-t-elle réellement ?
