Site icon La Revue Internationale

2011: record de chaleur dans le monde

canicule_-_vasofoto_com.jpgcanicule_-_vasofoto_com.jpg

[image:1,l]


Torride record pour 2011 en France. Il s’agit de l’année la plus chaude qu’a connu le pays depuis plus d’un siècle. Ce bilan provisoire a été annoncé, mardi 27 décembre, par Météo France. Celui-ci révèle que la moyenne des températures en France, du 1er janvier au 26 décembre, s’élève à 13,6°C soit 1,5° au-dessus de la normale. En 2003, cette moyenne avait dépassé la normale annuelle de 1,3°. Même si l’année n’est pas finie, il y a peu de chances pour que ces derniers jours du mois de décembre changent ce constat.


Record de chaleur au printemps


[image:2,s]La principale explication de cette moyenne anormale se trouverait dans le printemps estival qu’ont connu les Français cette année. Le mois d’avril a vu ses températures augmenter de 4° au-dessus des normales saisonnières. Même constat au mois de mai, avec une hausse de 2,4°. En général, tous les mois de l’année ont été anormalement doux et ont dépassé les nombreux records précédemment établis.


En tête de ces records, le mois de novembre a été le plus chaud depuis 1900.


La France n’est pas la seule à constater une forte hausse de ses températures. La Russie est, dans ce domaine, un exemple frappant. Mardi 27 décembre, il faisait 4,1°C à Moscou – rien à voir avec les manifestations anti-Poutine… Du jamais vu depuis 113 ans. À cette époque, les Moscovites doivent, normalement, affronter des températures plus proches des -7°C.


Record de chaleur mondiale en 15 ans


Les températures russes ont servi d’exemple, lors de la Conférence sur le climat qui s’est déroulée à Durban, en Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 décembre. Le 29 novembre, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) annonçait que 2011 était la 10e année la plus chaude depuis 1850, année à partir de laquelle les données météorologiques ont commencé à être enregistrées. L’organisation a également révélé que les 13 années les plus chaudes avaient été enregistrées ces 15 dernières années. C’est en Russie que le constat est le plus flagrant. Les écarts entre les moyennes saisonnières et les températures constatées y sont les plus grands. Les météorologues ont observé une hausse de 4° sur toute l’année avec une très surprenante augmentation de 9° au printemps.

Quitter la version mobile