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L’ex-petite amie d’Anders Behring Breivik témoigne

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[image:1,l]Elle est biélorusse et a préféré se faire surnommer Natasha pour protéger son anonymat. La dernière petite amie du tueur norvégien, Anders Behring Breivik, a donné sa première interview. Elle y revient sur sa relation avec le terroriste d’extrême droite qui a terrorisé la Norvège l’été dernier.

La discrétion de Breivik

[image:2,s,]Depuis le drame qui a coûté la vie de 77 personnes, essentiellement des jeunes, Natasha a refait sa vie et s’est mariée aux Etats-Unis. Interrogée par le quotidien Dagbladet, elle avoue n’avoir jamais imaginé que Breivik pourrait commettre une telle horreur. Et pourtant, au moment de leur relation, il était déjà en train de préparer les attaques du 22 juillet 2011

« Je n’ai pas remarqué qu’il préparait quelque chose d’aussi cruel, je savais seulement qu’il ne me respectait pas, » a-t-elle confié. « C’est tout simplement terrible. C’est affreux de penser que nous avons été en contact. »

Voir la vidéo : Anders Breivik, portrait d’un tueur

Une relation instable

Anders Behring Breivik et Natasha ont fait connaissance sur un site internet en 2005. Behring a ensuite décidé de se rendre dans sa ville natale, à Minsk, et de ramener Natasha chez lui, à Oslo. D’après le Dagbladet, il aurait confié à des amis qu’elle était « vénale », uniquement intéressée par son argent.

« Je n’étais pas intéressée par son argent. Je voulais voir si cette relation pouvait marcher, parce que nous nous étions rencontrés sur internet, » a justifié la jeune femme. « Mais nous ne communiquions pas bien et il n’y avait aucune chimie entre nous. C’est pour cela que cela s’est fini. » Elle a également confié avoir été très enthousiasmée par cette relation, du moins à ses débuts : « J’étais fascinée par sa taille, par ce puissant norvégien. Il s’habillait bien et vivait dans un quartier sympa d’Oslo. »

Voir la vidéo : La Norvège accablée par le chagrin

La misogynie de Breivik

Mais, même si son anglais était limité à l’époque, Natasha a vite réalisé que Breivik avait peu de respect pour les femmes. « C’était un vrai macho, » a-t-elle dit. « J’ai senti qu’il ne me prenait pas au sérieux. »

Dans le manifeste publié par Breivik, le 22 juillet, jour où il a organisé les attaques meurtrières sur l’immeuble du gouvernement et sur un camp de jeunes, il partage son mépris pour les femmes. Très critique envers le féminisme, Breivik soutient que les femmes devraient rester à la maison afin de se concentrer sur l’éducation des enfants, pour que ceux-ci soient forts et capables de résister à ce qu’il appelle «  l’invasion des forces islamistes en Europe ». 

GlobalPost / Adaptation Antoine Le Lay pour JolPress

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