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Rick Perry se retire au profit de Newt Gingrich

[image:1,l]Le très conservateur Rick Perry, successeur de George W. Bush au poste de gouverneur du Texas, a annoncé, jeudi 19 janvier 2012, qu’il se retirait des primaires républicaines. Son retrait s’accompagne d’un soutien à Newt Gingrich, donnant un crédit supplémentaire à l’hypothèse d’une sorte de « coalition » anti-Mitt Romney à  la droite du parti républicain.

> Lire notre portrait : Rick Perry, un Texan de plus à la Maison Blanche ?

L’été en tête

Donner un temps favori de la course à l’investiture, durant l’été 2011 – quelques mois pendant lesquels les sondages l’ont placé durablement en tête -, le Texan s’est effondré à l’automne après quelques désastreuses prestations lors des débats face aux autres concurrents. Jugez par vous-même…

 

Malgré le soutien de Jon Huntsman, l’avance de Mitt Romney fond en Caroline du Sud

La semaine dernière, le retrait de Jon Huntsman et son soutien à Mitt Romney avait pu paraître comme le signe que l’ancien gouverneur du Massachusetts était sur le point d’avoir gagner la course des primaires. Selon un sondage diffusé, mercredi 18 janvier 2012, l’avance dont dispose Mitt Romney sur Newt Gingrich a fondu et s’est réduite à 10 points, contre 19 voici quinze jours, en Caroline du Sud où la primaire républicaine aura lieu samedi 21.
Mitt Romney est tout de même encore crédité de 33 % des intentions de vote, contre 23 % pour Newt Gingrich. Viennent ensuite l’ancien gouverneur de Pennsylvanie Rick Santorum, troisième avec 16 %, puis le représentant du Texas, le libertarien Ron Paul (13 %) et le gouverneur du Texas Rick Perry (6 %). 

Le soutien de Rick Perry à Newt Gingrich : la dernière chance des conservateurs
 

> Lire notre portrait de Mitt Romney

> Lire notre portrait de Newt Gingrich

Hier, il a reçu le soutien de Sarah Palin et, aujourd’hui, celui de Rick Perry. Il suffirait que Rick Santorum se rallie à son tour au panache de l’ancien speaker de la Chambre des représentants et celui-ci aurait fait le plein des soutiens à la droite du parti républicain. Le très catholique Santorum croit encore en sa bonne étoile. Serait-ce suffisant pour remettre en cause l’avance que semble avoir pris Mitt Romney primaire après primaire ? Ron Paul, le candidat libertarien, qui, désormais, n’exclut plus de se présetner en indépendant s’il ne décroche pas l’investiture républicaine, pourrait être le faiseur de roi – même s’il est peu probable que ses électeurs, peu loyaux envers le parti républicain, ne prennent la peine de choisir, autrement que par défaut ou calcul.

Contrairement à ce que l’on avait pu imaginer après le scrutin du New Hampshire, mardi 10 janvier 2012, le principal risque serait désormais des primaires au long-cours, une lutte serrée entre deux ou trois candidats, qui s’épuiseraient et arriveraient laminés face à Barack Obama. C’est pourtant bien tout le charme de ce formidable exercice de démocratie que sont les primaires aux Etats-Unis.

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