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Elizabeth II: Soixante ans de règne en vidéo

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[image:1,l] Reine d’Angleterre dans un monde où les médias sont omniprésents, Elizabeth II aura été photographiée et filmée à chaque étape de sa vie publique, du film noir et blanc de son mariage jusqu’aux images haute-définition de celui de son petit-fils William. A l’occasion de son jubilé de diamant, retour sur quelques moments forts ou insolites de son règne à travers une sélection de vidéos.

1947 : Elizabeth, qui n’est pas encore reine, épouse Philip Mountbatten, de cinq ans son aîné. Elle avait rencontré le futur prince consort alors qu’elle n’avait que treize ans. Désormais âgé de 90 ans, le prince Philip, duc d’Edimbourg, est président de plus de 800 associations et fait même l’objet d’un culte religieux dans les îles Vanuatu.

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1953 : alors qu’elle n’a pas encore trente ans, Elizabeth II est couronnée reine d’Angleterre à l’abbaye de Westminster. C’est le début d’un long règne qui couvrira toute la seconde moitié du XXème siècle.

La reine occupera à partir de cette date le poste honorifique de chef de l’Etat. Concrètement, elle n’a aucun pouvoir décisionnel, mais conserve certaines prérogatives symboliques comme le discours de Noël ou l’allocution devant la chambre des Lords. Comme ici en 2009 :

Pendant soixante ans, la reine n’aura de cesse de parcourir la planète, allant de cérémonie en cérémonie pour rencontrer les grands de ce monde. La liste des personnalités croisées serait longue. Ici, la veuve de John Lennon, Yoko Ono :

ou encore l’empereur d’Ethiopie Haïlé Sélassié :

Certains déplacements de Sa Majesté seront particulièrement symboliques, comme la première visite en Irlande depuis plus d’un siècle :

Les centaines de receptions protocolaires d’Elizabeth II lui ont fait rencontrer des personnalités de tous horizons : Marilyn Monroe, Nicolas Sarkozy, George Bush père et fils, Paul McCartney, Silvio Berlusconi, Dmitri Medvedev, Margaret Thatcher, Madonna ou encore Lady Gaga

Certains hôtes de « Ma’am », comme la surnomment affectueusement les quotidiens populaires britanniques, se laisseront piéger par les subtilités du protocole. Les deux présidents Bush se feront avoir, l’un en prévoyant un podium trop haut pour le discours de la reine, ne laissant apparaître que son royal couvre-chef, l’autre en vieillissant la reine de deux siècles par un vilain lapsus. Barack Obama ne sera pas non plus en reste, lui qui commencera son discours trop tôt, brisant le sacro-saint silence du God Save The Queen :

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