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Sur les traces de la reine de Saba

[image:1,l]La mythique reine de Saba est évoquée dans les livres sacrés des religions musulmane, juive et chrétienne. Considérée comme une femme puissante et sublime, elle était également très riche. Son histoire est indissociable de celle du roi Salomon, qu’elle vint rencontrer à Jérusalem. La légende raconte qu’elle aurait apporté quatre tonnes et demie d’or lors de sa visite. Un trésor dont l’origine viendrait du nord de l’Éthiopie.


La version légendaire 


Venue de son royaume des terres du Yémen et d’Ethiopie, la reine de Saba aurait visité le roi Salomon, connu pour sa grande sagesse, en apportant chameaux, parfums, épices, or et pierres précieuses en grande quantité. La souveraine fut très impressionnée par les fastes du palais et sa sagesse du roi Salomon et loua sa gloire et son Dieu avant de retourner dans son pays. Toutes les sources ne racontent pas les mêmes anecdotes ni les mêmes détails de la rencontre. Les légendes éthiopiennes disent que la reine aurait eu un fils avec Salomon, Ménélik.  


Une découverte archéologique en or


Aujourd’hui, la légende reprend vie. Louise Schofield, une archéologue britannique, aurait trouvé, le 12 février 2012, la mine d’or où se servait la reine de Saba : « L’une des choses que j’ai toujours aimé dans l’archéologie est cette corrélation entre le mythe et la réalité» a-t-elle déclaré au Daily Mail. «Le fait que nous puissions avoir trouvé la mine d’or de la reine de Saba est extraordinaire. »


L’ancienne mine d’or serait situé près des ruines d’un temple dédiée à la Lune et des vestiges d’un champ de bataille, sur les hauts plateaux de Gheralta, dans le nord de l’Ethiopie. Un premier indice a d’abord été trouvé sur une stèle sur laquelle était sculptée un soleil et un croissant de lune, une« carte de visite du pays de Saba », précise l’archéologue. 


[image:2,s,r]« J’ai rampé sous la pierre – prudemment car on m’avait prévenu qu’un cobra vivait dans les parages – et je me suis retrouvée nez à nez avec une inscription en sabéen, la langue qu’aurait parlé la reine de Saba », raconte Schofield, ancienne conservatrice au British Museum.


Où se trouve vraiment le palais de la reine ?


La découverte relance les spéculations. Déjà, en 2008, des archéologues de l’université de Hambourg avaient annoncé avoir découvert le palais de la reine de Saba à proximité de la ville d’Axoum, au nord de l’Ethiopie, où selon les textes sacrés ethiopiens, Mélénik, le fils de la reine de Saba et du roi Salomon, aurait enfoui l’Arche d’alliance.


En 1986, lors de fouilles dans le désert au nord du Yémen, un temple vieux de 3 000 ans, nommé Mahram Bilqis (temple du dieu Lune), a été découvert près de l’ancienne ville de Marib, que la tradition musulmane désigne comme la capitale du royaume de Saba.


Entre mythe et réalité


[image:3,s] Ancien peuple d’Arabie du Sud d’origine sémitique, les Sabéens vénéraient le Soleil et la Lune. Ils occupaient jadis (VIIIe-Ier siècle avant J.-C.) un territoire à cheval sur la mer Rouge, englobant une partie de l’actuel Yémen et de l’Ethiopie.


immortalisée dans le Coran et la Bible pour sa visite au roi Salomon, la reine de Saba a inspiré de très nombreux livres et œuvres d’art.


Hollywood s’était aussi approprié le mythe. En 1959, l’actrice Gina Lollobrigida incarnait au cinéma le célèbre personnage dans Salomon et la reine de King Vidor.


GlobalPost/Adaptation Sabrina Alili pour JOL Press

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