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Election présidentielle : Poutine envers et contre tous

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[image:1,l]Sur le papier, la présidentielle russe est une élection comme les autres, 90 000 bureaux de vote à travers la plus vaste démocratie au monde. Les électeurs russes choisiront librement entre cinq candidats représentant l’intégralité du spectre politique : à l’extrème gauche, l’ancien apparatchik soviétique Guennadi Ziouganov, à l’extrème droite, Vladimir Jirinovski, xénophobe, nationaliste et fascisant, au centre-gauche, le social-démocrate Sergueï Mironov, et au centre-droit, le milliardaire Mikhaïl Prokhorov… et ailleurs, plutôt, à droite, Vladimir Poutine, leader du parti Russie Unie, qui prépare depuis plusieurs mois, selon un scénario bien huilé, son retour au Kremlin.


La crainte de fraudes


Dans les faits, une crainte, que ces élections truquées pour garantir à l’ex-ex-Président et actuel Premier ministre, Vladimir Poutine, son retour à la tête de l’Etat russe. Les observateurs craignent deux types de fraudes : des fraudes dites « diurnes » – le bourrage d’urnes notamment, et les erreurs de calcul – et les fraudes dites « nocturnes » – la falsification des erreurs aux différentes étapes de leur collecte et de leur centralisation.


Soucieux de jouer la transparence, le pouvoir a mis en place deux webcams dans chacun des 90000 bureaux de vote du pays. L’opposition reste sceptique.


Un second tour, pour quoi faire ?


Les sondages donnent vainqueur au 1er tour avec de 50 à 66% des voix à Vladimir Poutine. S’il devait y avoir un second tour, ce serait perçu comme un camouflet pour celui qui avait été élu au 1er tour en 2000 et 2008. Le début de la fin… Risquerait-il d’être battu ? On l’imagine mal tant l’opposition apparait divisée. Le candidat favori pour la seconde place qualificative pour un hypothétique second tour est Guennadi Ziouganov, le leader du parti communiste, héritier direct du parti unique soviétique. Ces nostalgiques de l’URSS serait alors face à un dilemme : difficile d’associer les nationalistes xénophobes et les libéraux centristes, partisan d’une démocratie à l’occidentale…


Voici notre sélection d’articles à travers lesquels nous avons suivi la situation politique russe au cours des six derniers mois :  


Vladimir Poutine confiant à la veille de la présidentielle



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On vote en Russie. Dimanche 4 mars, Vladimir Poutine partira grandissime favori du premier tour de l’élection présidentielle. Le véritable enjeu de ce scrutin : Vladimir Poutine parviendra-t-il, malgré la présence de quatre candidats, à remporter une majorité absolue des suffrages et retrouvera-t-il ainsi « son » Kremlin sans subir « l’affront » d’un second tour ? C’est ce que prédisent les sondages et, vendredi 2 mars, le candidat-Premier ministre a fait part de sa confiance à des représentants de médias étrangers en poste à Moscou.


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Poutine : un petit tour et… réélu ?


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Vladimir Poutine recueillerait 66% des voix lors du scrutin présidentiel du 4 mars, selon les résultats d’un sondage publié le 24 février par le Centre Levada, un institut indépendant. Largement derrière lui, le communiste Guennadi Ziouganov est crédité de 15% des voix, puis le leader nationaliste Vladimir Jirinovski de 8%. En fin de course, le milliardaire…


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Comment Vladimir est devenu Poutine…


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Dans un uniforme de l’armée, la poitrine barrée d’une flopée de médailles,Vladimir Poutine a vieilli. En grand format, caractères gras : « V.V. Poutine 2012-2024 ? » C’est le dessin et le titre en une de Novaïa Gazeta, lundi 26 septembre 2011. Depuis douze ans, la rédaction du plus féroce journal d’opposition russe n’a jamais eu froid aux yeux, elle en a payé le prix… 


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Une opposition dispersée… et manipulée ?


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Difficile de connaître le réel rapport des forces politiques en Russie. Si des fraudes sont établies, nul n’en connaît l’exacte ampleur. Une chose est sûre : officiellement, si Russie Unie, le parti du pouvoir, a obtenu une majorité de sièges à la Douma – 238 sur 450 -, ses candidats n’ont pas dépassé la barre fatidique de 50 % des suffrages…


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Mikhail Prokhorov, un nouvel oligarque face au Kremlin


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Moscou, Russie. Petit arrangement entre « amis » : le président Dmitri Medvedev a apporté son soutien à la candidature présidentielle de « son » Premier ministre, Vladimir Poutine, en mars 2012. Avec cette manœuvre, Poutine est quasiment assuré de retrouver le Kremlin. Autrement dit, au cours des quatre dernières années…


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Législatives du 4 décembre 2012 : le parti de Poutine sauve de peu sa majorité absolue


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Une chose est sûre : la victoire n’est pas aussi belle qu’il y a 4 ans. Ce lundi 5 décembre au matin, la commission électorale russe a annoncé que le parti « Russie Unie » obtenait 238 sièges sur les 450 en jeu, lors de ces élections législatives de la veille…


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Mikhaïl Gorbatchev conseille à Vladimir Poutine de partir


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Samedi 24 décembre, l’hiver moscovite n’aura pas eu raison des manifestants. Bravant le froid et la neige, ils étaient des dizaines de milliers – 29 000 selon les autorités et 120 000 selon les organisateurs – agglutinés avenue Sakharov, du nom de l’ancien dissident soviétique, pour faire entendre leur opposition croissante à Vladimir Poutine. Né des soupçons – largement documentés – de fraudes lors des élections législatives du 4 décembre, remportées…


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Une chaîne humaine contre Vladimir Poutine


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Des milliers de russes sont descendus dans les rues de Moscou, dimanche 26 février, pour protester contre la candidature de Vladimir Poutine à la présidentielle du 4 mars prochain. Une véritable chaîne humaine longue de 16 km a été constituée par 11 000 personnes selon la police de Moscou et 30 000 personnes d’après l’opposition. Les manifestants arboraient des rubans blancs


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