[image:1,l]Un bien étrange sujet a affolé la toile hier. #Dorofey, le chat du Président Dmitri Medvedev, a fait irruption dans le top des tendances sur le réseau social Twitter, rivalisant même avec des valeurs sûres comme Justin Bieber et Lady Gaga.
C’est le père Medvedev qui a perdu son chat…
Il crie par la fenêtre qui c’est qui lui rendra... Il aura suffi d’une rumeur, non confirmée, celle de sa disparition pour que le matou atteigne le top des « personnalités » les plus citées de la journée.
L’édition du 28/03 du Sobesednik, un journal local, rapportait en effet que Dorofey s’était enfui du palais présidentiel de Moscou et était recherché par la police.
Des agents avaient, semble-t-il, fouillé chaque buisson de la vaste résidence présidentielle à la recherche de l’animal de compagnie du président russe. Devant la gravité de la situation, l’alerte était rouge et déjà la mobilisation d’équipes de volontaires était envisagée – s’il ne réapparaissait pas avant le début du week-end.
Une invitation à l’humour
[image:2,xs]La nouvelle a vite fait le buzz sur Twitter, pour le plus grand plaisir de quelques blagueurs pour qui le chat avait tout simplement « fui vers la Hollande » ou était en pourparlers avec Barack Obama.
Parmi toutes les hypothèses, notre favorite, rapportée par Associated Press : « Un autre [utilisateur] a posté une photo truquée de Poutine, coiffé d’un chapeau en fourrure et d’oreilles de chats :’Dorofey ? Non, je ne l’ai pas vu’. »
Des rumeurs selon Medvedev
La police moscovite a démenti l’information mais l’histoire était bien trop belle, et drôle, pour disparaître aussi facilement. Le mouvement a pris une telle ampleur qu’un nombre important de faux comptes sur Twitter et Facebook au nom du chat ont été créés.
De son côté, depuis le Sommet sur la sécurité nucléaire de Corée du Nord, Medvedev a tenu personnellement à rassurer ses concitoyens : « A propos du chat. Une source proche de Dorofey nous a annoncé qu’il n’était pas perdu. Merci de votre intérêt » a-t-il tweeté.
GlobalPost/Adaptation Antoine Le Lay pour JOL Press